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Interview de Gilbert CARON, Président du Comité d'attribution Envoyer

 

 


Monsieur Gilbert Caron, vous présidez le Comité d’Attribution de la marque Print Environnement® depuis le mois d’avril 2008, pourquoi avoir accepté cette présidence ?


G. CARON : Je pense qu’il était indispensable pour notre profession, de redonner une image forte qui s’était détériorée auprès de certains clients, passeurs d’ordre, voir pour certains habitants de nos communes nous passions même pour des pollueurs !


Nous avions une certaine responsabilité par nos silence, il ne fallait plus subir mais agir, reprendre notre beau fanion de : « maitre imprimeur » pour communiquer et redonner une image plus réelle de ce que nous étions, que d’imprimer avait toujours été « un art » et que nous avions les mêmes devoirs que les grandes associations écologiques :  "Sauver notre planète terre, et d’enrayer le réchauffement des océans, d’éviter la déforestation, en ayant une traçabilité de la filière bois ».


Nous avons subi depuis Gutenberg plusieurs très grandes évolutions technologiques.


Aujourd’hui, l’écologie et l’engagement environnemental à travers les certifications, seront l’enjeu pour gagner cette révolution du 21e siècle de l’imprimerie.


Depuis mon enfance, j’ai rêvé imprimerie.

Je crois toujours en notre beau métier que mon père m’a transmis et il était indispensable de montrer l’exemple aux jeunes générations ; et de trouver des solutions et des moyens de sortie de la crise que nous subissons.

Je pense qu’avec « Print Environnement », la machine verte est en route. Elle fera partie des solutions de prise de conscience, et le désir de faire agir notre profession.

Cela nous permettra à très court terme, d’aller dans le sens du Grenelle de l’Environ­nement, pour appliquer cette fiscalité verte et d’obtenir ce bonus malus en arrivant au texte final de la taxe carbone réclamée par Nicolas Hulot sur la contribution

climat-énergie.


Alors, à ce moment-là, on pourra peut-être inverser le processus des déloca­lisations et nous serons fier pour nos enfants et petits-enfants, et de nous vanter d’avoir gagné la plus belle guerre, celle de l’emploi.


Quel bilan dressez-vous de cette démarche un an après son entrée en vigueur ?


G. CARON : Le bilan pour Print Environnement est très satisfaisant après un an nous avons accepté cinquante imprimeries et nous avons en moyenne plus d’une vingtaine de demandes par mois.


Bien sûr, ce n’est qu’un début, mais notre projet était ambitieux et nous devons gérer au sein du GMI cet afflux de mails et de demandes de renseignements téléphoniques.

A ce sujet, pour faciliter la tâche à ceux qui voudrait adhérer, nous avons mis un nouveau site Print Environnement en ligne sur Internet : www.print-environnement.com


Nous pensons avoir réussi le principal, c’est-à-dire changer l’état d’esprit de la profession.

Aujourd’hui, nombreux confrères souhaitent adopter notre charte malgré les coûts éventuels à supporter par leur entreprise, en l’acceptant de bon cœur, nous faisant passer comme message qu’ils avaient un désir d’action et qu’ils arrivaient très facilement à conjuguer écologie et économie, et que notre démarche Print Environnement était une formule novatrice et simple à appliquer grâce aux conseils que nous pouvons leur donner pour le suivi de leur dossier.


Ce mouvement a vraiment pris un bon départ au sein des arts graphiques et cette révolution va profondément modifier l’approche du métier.


Je suis très confiant,  être « imprimeur » a toujours demandé effort et passion, mais je suis sûr qu’à l’arrivée, nous aurons pu pérenniser notre beau métier qui, au-delà de l’éthique, aura été un moyen de capter de nouveaux marchés.